« Un paradoxe est comme un lieu inhospitalier où arrive celui qui, par amour, un jour ou l’autre s’est évertué à résoudre un mystère. Le « Paradoxe », seigneur des mystères, est le grand arcane de notre existence. »

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L’histoire commence dans un futur proche quand Iago, employé d’une usine de bulle, reçoit le colis contenant le nouveau système opératif de réalité virtuelle « La Bulle », qu’il avait commandé, y laissant toutes ses économies. Sa future épouse, qui l’attend pour lui donner une nouvelle importante, se rend compte que Iago est obsédé par sa nouvelle acquisition, au mépris de sa propre réalité. Agacée par son attitude, elle entreprend de lui parler depuis le système d’amplification sonore de la maison, imitant la voix du dispositif.

Sa stratégie est mise en danger à mesure que Iago utilise le système et établi une relation sentimentale avec lui.

Fatiguée de la situation, un matin, elle rassemble ses affaires et abandonne le domicile conjugal. Croyant perdre la raison, Iago décide de se séparer du dispositif mais devra affronter ses contradictions, ses obsessions et sa nouvelle réalité parallèle pour prétendre retrouver ce qu’il a perdu : sa vie.

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Titre : Le paradoxe de la Bulle (La Paradoja de la Burbuja)
Production : Cie Projet Arcane
Durée : 1h10
Ecriture et Mise en scène : Santiago Rado
Interprétation : Santiago Rado et Marie Darodes
Architecture Sonore : Marie Darodes
Création lumière : Nicolas Gouelle

Regard extérieur : Anne Brouard, JeongJu Kim

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Ce mimodrame contemporain est composé d’une série de mises en scène qui donnent de la cohérence à l’histoire, sans perdre la «beauté du geste». Dans un premier temps apparaît le mélodrame classique, c’est à dire cette petite tragédie qui se détache de l’intimité de la vie quotidienne. Ensuite, tout se dissolve en un univers immatériel mettant en évidence la métaphore et le symbole dans un corps poétique et une atmosphère plus sensorielle qu’intellectuelle. De cette rupture apparaissent deux disciplines : la mimodanse et l’architecture sonore.

Architecture sonore : étroitement liée à la création sonore, l’Architecture des sons développe la notion d’espace à travers une trame d’informations sonores déterminées. Il s’agit de suggérer les qualités d’un environnement physique en stimulant la capacité sensorielle de l’auditeur.  
Mimodrame : c’est une discipline du mouvement corporel qui considère l’espace vide comme un lieu habité par des forces physiques qui interagissent avec l’acteur. Le corps de l’acteur se soumet à un exercice exhaustif de mémoire sensorielle et d’imagination corporelle pour recréer une réalité physique.

Le Paradoxe de la Bulle est le résultat d’une évolution naturelle du travail de la compagnie qui a comme antécédents d’autres propositions scéniques : Mat le mimodrame, Le Pont de l’Arcane et Synesthésia.

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